28 février : journée mondiale…
Chaque jour que le calendrier fait étant forcément la journée internationale/mondiale de ou sans quelque chose, le 28 février, qui aurait pu se contenter d’être – trois ans sur quatre – le dernier jour de l’hiver météorologique, ne saurait bien sûr faire exception à la règle. Oyez donc, braves gens ! Aujourd’hui, c’est la journée mondiale sans… Facebook !
Lorsque l’on découvre néanmoins que derrière cette initiative ne se cache nul autre que FB lui-même, la valeur du défi du jour s’effondre évidemment aussi piteusement qu’un soufflé au fromage sorti prématurément du four et l’on subodore le coup marketing…
Cela m’évoque, à moi dont le bagage trop lourd de références culturelles judéo-chrétiennes risque à chaque instant de faire chavirer le frêle esquif dans les eaux troubles dudit marketing, le pécheur qui, une fois l’an, met le cap sur le confessionnal le plus proche afin de battre sa coulpe aux yeux de quelques rares grenouilles de bénitier et aux oreilles rougissantes d’un serviteur de dieu se partageant entre plusieurs paroisses pour, après avoir expédié deux Pater et trois Ave, pécher de plus belle mais le cœur léger.
Mais assez craché dans la soupe ! Rappelons donc qu’Internet et les réseaux sociaux, à l’image des anxiolytiques, peuvent induire une dépendance en moins de temps qu’il ne faut pour écrire une chronique sur un blog…
Et maintenant, à l’instar du pécheur évoqué plus haut, je m’en vais… publier ce texte sur LinkedIn !