L’art de prendre les bonnes résolutions
Héritée de Babylone1, reprise par les Romains2, la tradition des bonnes résolutions n’est devenue celle que nous connaissons aujourd’hui qu’une fois revisitée par le christianisme. Depuis nous prenons chaque année, plus ou moins sérieusement (consciemment) selon la quantité d’alcool ingurgitée, des engagements (arrêter de fumer / boire / manger n’importe quoi à n’importe quelle heure/ ne vivre que pour son travail/ considérer que le sport, c’est pour les autres…) dont la principale caractéristique est de porter en germe leur propre échec.
Psys, coachs, etc. se sont évidemment penchés sur la question et sont tous peu ou prou d’accord pour dire que les bonnes résolutions n’étant jamais l’expression d’un désir propre à la personne qui les prend, mais résultant bien plutôt de la pression exercée conjointement sur cette dernière par la mode, la publicité, les médias, les ami(e)s qui ne nous veulent pas autant de bien qu’ils(elles) le prétendent…, elles ne peuvent tout simplement pas être tenues.